318i E46 Touring (2002)
La BMW Série3, millésime 2002
Un nouveau réglage résolument sportif du train roulant et un look plus différencié entre la berline et la touring.
De nouveaux moteurs, une boîte mécanique séquentielle et une dotation standard enrichie.
Le restylage profond des modèles de cette série poursuit la différenciation esthétique plus prononcée entre les différentes silhouettes, entamée avec la série 3 compact. La berline et la touring se voient en effet greffer une nouvelle partie avant dégageant encore plus de puissance et de présence, si bien qu’elles se détachent nettement du coupé et du cabriolet.
Des mesures destinées à accroître encore la joie au volant, trois nouvelles motorisations et deux nouveaux modèles – voilà le bagage avec lequel le best-seller de BMW entame le millésime 2002. S’y ajoute une dotation standard enrichie, comprenant désormais aussi un climatiseur ainsi que le contrôle dynamique de la stabilité DSC.
En enrichissant et en peaufinant la série 3 extrêmement prisée grâce à ce train de mesures, BMW souligne son rôle de leader fixant la référence dans ce segment automobile tout en prenant une nouvelle longueur d’avance sur la concurrence en termes d’agilité, de dynamisme, d’innovation et de présentation.
Puissance accrue pour une consommation réduite : les nouveaux moteurs
Avec les nouveaux quatre cylindres diesel et essence, les clients de la série 3 bénéficieront des tous derniers acquis de la technologie des moteurs, sous forme d’une puissance et d’un agrément accrus ainsi que d’une consommation nettement réduite. Les moteurs diesel répondent à la norme antipollution Euro 3. Les modèles à moteur à essence sont, quant à eux, homologués selon la norme Euro 4, ce qui vaudra un avoir fiscal de 600,00 DM, sans doute bienvenu, à leurs propriétaires en Allemagne.
Confortables ou vraiment sportives comme en Formule 1 : les nouvelles boîtes de vitesses
Sur demande, les nouveaux quatre cylindres à essence peuvent être associés à une boîte automatique à cinq rapports se substituant à la version connue à quatre rapports.
Alors que la boîte automatique s’adresse à tous ceux pour lesquels les changements de vitesse doivent s’accompagner d’un confort maximal et qui ne souhaitent passer les rapports à la main que de temps à autre, en se servant de la fonction Steptronic intégrée, une autre nouveauté de la série 3 s’inspire d’une ambition tout à fait différente :
En effet, BMW propose désormais aussi une boîte mécanique séquentielle (SMG) pour la série 3. Disponible sur les 325i et 330i en version berline et coupé, cette option fournit une autre preuve du typage sportif de cette série de modèles. La devise s’appelle «changer les vitesses comme en Formule 1» grâce à des palettes au volant et sans devoir actionner l’embrayage. Cette proposition s’adresse essentiellement au conducteur passionné aux ambitions sportives qui sait apprécier les changements de vitesse ultrarapides que permettent l’opération de débrayage/embrayage et le passage de rapport automatisés. Simultanément, la boîte séquentielle offre en toutes circonstances une sécurité absolue contre les erreurs de commande, assurant ainsi au conducteur sportif une propulsion maximale de tous les instants. Le conducteur moins chevronné profitera cependant, lui aussi, de l’absence d’erreur garantie par la boîte, puisqu’elle apporte en même temps un gain de sécurité active à ne pas sous estimer. Pourtant, la boîte séquentielle, qui dispose aussi d’un mode «croisière» dans lequel les changements de vitesse se font automatiquement, ne doit pas être considérée comme une alternative moins onéreuse à la boîte automatique. En effet, ce seront les clients qui jusqu’ici ne juraient que par la boîte manuelle qui s’enthousiasmeront pour la boîte SMG. Pour eux, le changement de vitesse déclenché manuellement constitue le cas normal, alors que le mode «croisière» automatisé sera considéré comme l’exception.
Plus d’agilité pour un plaisir de conduire à l’état pur
Pour que le client vive encore mieux les qualités sportives de la BMW série 3, tous les modèles du millésime 2002 se voient infligés une série de modifications de détail sur le train roulant et la direction afin que leur maniabilité déjà exemplaire évolue et offre une agilité encore plus grande. Les mesures prises dans ce contexte ont d’ailleurs déjà fait fureur sur la série 3 compact qui est apparue sur le marché au mois de juin 2001 et sur toutes les variantes de carrosserie de la 330i depuis avril 2001.
C’est ainsi que les ressorts et amortisseurs des essieux tant avant qu’arrière bénéficient d’un nouveau réglage résolument sportif, alors que les élasticités du train roulant ont été minimisées, c’est-à -dire que les silentblocs sur lesquels s’appuient les composants du train sont désormais plus fermes. Résultat : la série 3 est nettement mieux assise sur la route, même irrégulière ou dégradée, sans pour autant essuyer des pertes d’agrément significatives. Elle colle littéralement à la route et se montre avide de virages sur les routes sinueuses et d’une stabilité directionnelle telle sur autoroute qu’on la dirait guidée par un faisceau laser.
Pour le conducteur, les modifications sont cependant le plus sensibles au niveau de la direction : plus directe, elle ne demande plus que trois tours pour passer de butée en butée. Vu que les élasticités sont réduites au niveau de la direction aussi, celle-ci possède une précision défiant toute concurrence tout en fournissant au conducteur un excellent toucher de la route et en conférant à la voiture une agilité inégalée. Le moteur étant monté dans le sens longitudinal, le diamètre de braquage n’est d’ailleurs que de 10,5 mètres, soit moins important que sur mainte petite voiture.
Pour le millésime 2002, les vertus classiques de la série 3 qui avaient vu le jour avec l’arrivée de la série 02 dans les années 60 atteignent ainsi aujourd’hui le meilleur de leur forme.
Contrôle dynamique de la stabilité DSC utilisable de manière encore plus individuelle
Le système de contrôle dynamique de la stabilité (DSC) repris dans la dotation standard de toutes les séries 3 à partir du millésime 2002, bénéficie d’une extension des fonctions, ce qui permet au conducteur aux ambitions sportives de l’adapter encore mieux à ses préférences personnelles.
L’on sait que le DSC évite, surtout sur route glissante, que la voiture ne se dérobe dans une manœuvre d’évitement brusque ou dans un virage mal apprécié et abordé à vitesse trop élevée. Il intervient pour cela de manière ciblée sur les freins des quatre roues. Les fonctions DSC intègrent plusieurs sous-fonctions : l’antipatinage avec contrôle de traction (ASC + T) et, depuis septembre 2000, le blocage de différentiel électronique (ADB) ainsi que l’aide au freinage d’urgence (DBC).
La possibilité d’appuyer brièvement sur la touche DSC pour passer dans un mode de fonctionnement axé sur une propulsion dynamique est maintenue sur la version 2002 du DSC ; dans ce mode, la fonction de blocage de différentiel est assurée par intervention sur les freins seulement, alors que la puissance débitée n’est pas bridée lorsque le système détecte qu’une roue patine. Ce qui est nouveau, c’est que désormais, lorsque ce mode est activé, le système intervient aussi en cas de risque de dérapage de la voiture afin de la stabiliser grâce à une intervention sélective sur les freins de roue en fonction de la vitesse de la voiture. La réduction de la puissance débitée est réservée à la plage des vitesses supérieures.
Avec cette extension du DSC en mode de fonctionnement axé sur une propulsion dynamique, la série 3 fait preuve de la même agilité qu’avec un autobloquant classique, sans pour autant renoncer tout à fait au gain de sécurité apporté par l’effet stabilisateur du DSC. Si l’on y rajoute le nouveau réglage des ressorts/amortisseurs et de la direction, décrit plus haut, le conducteur – surtout s’il aime la conduite sportive – savourera au volant de sa voiture un dynamisme sans égal et le plaisir de conduire qui en résulte. «Savourer sans regret» – voilà ce que l’on pourrait dire, comme pour une délicieuse tarte aux fruits qui ne ferait pas grossir.
Le fait que tous les systèmes d’aide à la conduite équipant les BMW de la série 3, à l’exception de l’ABS, peuvent être complètement désactivés par une pression de plus de 2 secondes sur la touche DSC, témoigne dans ce contexte de la haute technicité des trains roulants BMW. Si le DSC devait cacher des faiblesses au niveau du train roulant, il en irait tout autrement. Car pour BMW, le DSC est une aide pour le conducteur et non pas une aide pour le train roulant. BMW montre par là même que sécurité de conduite et grand dynamisme de conduite ne doivent pas forcément s’exclure. Les réserves de sécurité du train roulant de la série 3 sont tellement élevées que le DSC ne sera pratiquement jamais amené à intervenir pour stabiliser la voiture.
Les différents modes de fonctionnement du DSC sont affichés au conducteur sur le combiné d’instruments.
Un look plus différencié entre la berline et la touring : une allure pleine de tonus
Entamée avec la série 3 compact, la différenciation esthétique plus prononcée entre les différentes silhouettes se poursuit : désormais, un coup d’œil suffit pour distinguer la berline et la touring des autres modèles de la série 3. Les ensembles optiques avant, clignotants compris, forment une unité harmonieuse ; leur ligne technique et géométrique s’est transformée en un galbe nettement plus en verve. Les feux de route «coupés» et les clignotants relevés sous verre blanc soulignent une présence tout aussi sympathique que tonique. Cette nouvelle allure est renforcée par les naseaux plus larges et plus dynamiques et par le «dôme de puissance» redessiné dans la ligne reliant les naseaux aux montants avant. Nettement moins entrecoupé par des lignes horizontales, le bouclier avant dégage à la fois tension et harmonie, alors que les antibrouillards ronds constituent un nouveau trait de caractère. La moulure au-dessus des passages de roue ayant été supprimée, les ailes avant semblent posséder des proportions nouvelles, une impression renforcée par les répétiteurs de clignotant placés plus haut et affichant une forme conique.
Le bouclier arrière présente également moins de lignes transversales, ce qui revalorise le graphisme des optiques arrière se distinguant désormais par leur brillance. Inchangés quant à leur forme extérieure, leurs fonctions ont cependant été redistribuées : c’est ainsi que le segment supérieur est désormais attribué au feu stop, alors que le clignotant occupe le compartiment central. Toute la partie inférieure a donc pu être réservée au feu arrière qui émet ainsi un faisceau sensiblement plus large et, par là , plus voyant.
Transmission intégrale avec contrôle de la motricité en descente (HDC) : un pilote automatique pour dévaler les pentes
Réservé jusqu’ici au X5, le contrôle de la motricité en descente (HDC = Hill Descent Control) est désormais aussi disponible sur les berlines et touring équipées de la transmission intégrale. Le HDC est un système de contrôle intelligent pour la descente de pentes raides. Il permet, par exemple, de descendre en toute sécurité des pentes glissantes. Sans demander l’intervention du conducteur sur le frein, le véhicule descendra à vitesse constante, un peu plus vite qu’à la vitesse du pas, comme s’il disposait d’un réducteur.
La fonction HDC peut être désactivée/activée par une touche séparée. Elle entre en action lorsque
- la voiture évolue à une vitesse inférieure à 35 km/h
- le conducteur n’appuie pas ou peu sur l’accélérateur
- le système identifie une déclivité en comparant le couple moteur et l’accélération momentané
Dans ces cas, le HDC ralentit automatiquement la voiture à 8 km/h environ, en réduisant la puissance débitée et en intervenant activement sur les freins des quatre roues. Le conducteur peut augmenter cette vitesse en donnant un coup d’accélérateur ou bien la réduire encore à 6 km/h en donnant un coup de frein. Si, après avoir accéléré, il lève à nouveau le pied, la vitesse est automatiquement ramenée à 8 km/h. En revanche, après un ralentissement déclenché par le conducteur, le système maintient la vitesse plus basse jusqu’à ce que le conducteur donne à nouveau un coup de gaz. Si la voiture est équipée du volant multifonctions disponible en option, la vitesse de consigne peut également être réglée grâce aux touches au volant.
Nouveaux : des phares bi-xénon
Les phares bi-xénon proposés pour la première fois sur la série 3 compact, font maintenant leur entrée sur les autres membres de la série 3 : la nouvelle génération de phares fait appel aux excellentes qualités lumineuses des lampes au xénon non seulement pour les codes, mais également pour les feux de route. Le conducteur
de la série 3 peut ainsi profiter de la meilleure technique d’éclairage actuellement réalisable. Un écran mobile est amené dans la trajectoire du faisceau lumineux par voie électromagnétique, assurant ainsi les différentes distributions de la lumière, selon que les codes ou les feux de route sont enclenchés. Pour éviter l’éblouissement des usagers de la route arrivant dans l’autre sens, le système est associé à un régulateur dynamique de la portée du faisceau.
Nouveau : un combiné sans fil pour le téléphone fixe
Le téléphone GSM fixe, disponible sur demande, comprend désormais un combiné sans fil. Le rayon d’action du téléphone embarqué couvre ainsi une dizaine de mètres autour de la voiture, accordant au conducteur et à ses passagers plus de souplesse et une liberté de mouvement accrue.
Nouveaux : des codes Ă allumage automatique
Sur demande, le capteur de pluie assurant la gestion des essuie-glace, peut être complété par la fonction allumage automatique des codes (AHC = Automatic Headlight Control). Celle-ci rend la conduite plus sûre et plus pratique et ce, non seulement de nuit : grâce à deux capteurs dans le pare-brise, le système détecte en effet les conditions de lumière, ce qui lui permet de réagir sans délai à une diminution brusque de la luminosité ou à l’obscurité en enclenchant les feux de croisement. Il augmente ainsi la sécurité et le confort non seulement pendant les trajets au crépuscule ou nocturnes, mais aussi, par exemple, lorsque la voiture entre dans un tunnel.
Valorisation : des options encore améliorées
En proposant des radios d’une nouvelle génération, BMW suit le rythme de développement vertigineux que connaît le marché des appareils audio. C’est ainsi que les radios «Business» et «Professional» sont désormais disponibles aussi avec un dispositif mains libres intégré pour le téléphone et utilisation des haut-parleurs stéréo par celui-ci. Les nouveaux appareils existent aussi avec un lecteur de mini disques. De plus, l’attribution individuelle des touches de stations radio est dorénavant mémorisée par la fonction Key Memory (voir aussi le chapitre 6 «Dotation standard»).
L’écran de bord du système de navigation (équipement optionnel) est désormais de format 16/9ièmes ; il est de plus mieux lisible aussi dans des conditions de luminosité difficiles et offre de nouvelles fonctions, à savoir le défilement progressif («softscrolling») et l’écran divisé («split screen»).
320d Berline et Touring :
quatre cylindres diesel à injection directe technique «common rail» de la 2e génération
puissance : 110 kW (150 ch), couple maxi : 330 Nm,
accélération (0–100 km/h) : 8,9 secondes,
vitesse de pointe maximale : 216 km/h
consommation moyenne selon les normes européennes : 5,5 litres/100 kilomètres.
318d Berline :
quatre cylindres diesel Ă injection directe
puissance : 85kW (115 ch), couple maxi : 265 Nm,
accélération (0–100 km/h) : 10,7 secondes,
vitesse de pointe maximale : 204 km/h
consommation moyenne selon les normes européennes : 5,6 litres/100 kilomètres.
318i Berline, Cabriolet, Coupé et Touring :
quatre cylindres Ă essence Ă VANOS double
puissance : 105 kW (143 ch), couple maxi : 200 Nm,
accélération (0–100 km/h) : 9,3 secondes,
vitesse de pointe maximale : 218 km/h
consommation moyenne selon les normes européennes : 7,2 litres/100 kilomètres.